Santé environnementale

L’équipe soutient le directeur de santé publique dans son mandat de prévention des maladies, de promotion de la santé, d’information à la population, de surveillance de l’état de santé de la population et de ses déterminants, et tout particulièrement dans le domaine de la protection de la santé. Les menaces à la santé peuvent provenir d’agents physiques, chimiques ou biologiques reliés à la contamination de l’environnement (eau, air, sol) ou être en lien avec des accidents technologiques ou des actes criminels ou terroristes.

L’équipe répond au signalement de divers intervenants du réseau de la santé, d’autres organismes ou ministères, tels que l’Administration régionale Kativik et la Commission scolaire Kativik, des municipalités et du public en lien avec l’exposition à des facteurs de risque environnementaux. Elle assure un service de garde continu (24/7) afin de répondre en tout temps aux urgences à caractère environnemental. Au besoin, elle mène des enquêtes épidémiologiques et émet des avis de santé dans des dossiers tels que la contamination de l’air extérieur et intérieur, de l’eau de consommation, des eaux de baignade et des aliments traditionnels, de même que la salubrité, la pollution industrielle, la gestion des matières résiduelles, etc.

Eau potable
Piscines
Maladies à déclaration obligatoire d’origine chimique ou physique (MADO-chimiques)
Monoxyde de carbone
Mercure
Plomb
Cadmium
Moisissures
Arénas
Urgences environnementales
Changements climatiques
Punaises de lit

Eau potable

Formulaire à remplir si vous manquez d'eauLes municipalités sont responsables du système de distribution dans chaque communauté du Nunavik. Pour des fins de contrôle de la qualité de l’eau potable, elles doivent prélever ou faire prélever des échantillons des eaux distribuées selon ce qui est prescrit dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable. L’Administration régionale Kativik (ARK) reçoit les résultats de ces analyses hebdomadairement et les fait suivre à la Direction de santé publique du Nunavik. Lorsqu’un résultat démontre qu'un échantillon d'eau ne respecte pas les normes de qualité établies, le laboratoire doit aviser la municipalité, l’ARK et le directeur de santé publique. Sous la supervision de l’ARK, la municipalité doit alors prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation et, le cas échéant, pour protéger tout utilisateur contre les risques encourus. La municipalité doit également aviser sans délai les utilisateurs de ce système lorsque l'eau est considérée comme impropre à la consommation. Le directeur de santé publique doit également recevoir l’information concernant les hors normes et les mesures prises pour rectifier une telle situation ainsi que, le cas échéant, les avis d’ébullition. Dans une situation exceptionnelle, le directeur de santé publique pourrait émettre un avis d’ébullition si la municipalité tarde à agir et qu’il y a évidence d’un risque sanitaire.

L’équipe de santé environnementale soutient le directeur de santé publique dans l’application de ces responsabilités. Elle a également le mandat de prévenir les expositions des populations associées à des problématiques liées à l’eau de consommation. Elle doit rapidement procéder à une enquête lors de signalement de cas de maladies possiblement d’origine hydrique afin de préciser les risques et les mesures protectrices à mettre en place.

Pour plus d’information, consultez le Règlement sur la qualité de l’eau potable.

Piscines

La baignade est une activité physique qui doit être encouragée car elle peut contribuer à l’amélioration de la santé. Toutefois, la promotion de comportements sécuritaires avant et lors de la baignade est essentielle. De tels comportements peuvent en effet protéger les usagers et leurs enfants des maladies infectieuses transmissibles par les eaux de baignade et éviter que des microorganismes ne contaminent la piscine.

Plusieurs microorganismes pathogènes provenant des baigneurs sont susceptibles de contaminer l'eau tel que le Cryptosporidium, le Giardia, le E. coli O157:H7, le Shigella et autres microbes. Ces microorganismes causent des maladies qui se manifestent souvent par la diarrhée pouvant s’accompagner de fièvre, de perte d’appétit, de nausées, de vomissements et de crampes abdominales et qui peuvent être parfois sévères, spécialement chez les bébés et les enfants.

Chaque baigneur partage l'eau de la piscine avec tous les autres baigneurs qui s'y trouvent. Si quelqu'un souffrant de diarrhée contamine l'eau, l’ingestion de cette eau peut rendre malade. C’est la raison pour laquelle la Direction de santé publique recommande que les personnes présentant ces symptômes ne se baignent pas à la piscine durant toute la durée des symptômes.

La bonne nouvelle est que la plupart des microorganismes causant les maladies transmissibles par les eaux de baignade sont détruits par le chlore présent dans la piscine. Cependant, le chlore n'agit pas immédiatement. Il faut un certain temps pour détruire ces microorganismes et certains d'entre eux tels que le Cryptosporidium sont résistants au chlore et peuvent survivre plusieurs jours dans les piscines. C'est pourquoi même les piscines les mieux entretenues peuvent propager des maladies.

Au Québec, l’application du Règlement sur la qualité de l’eau des piscines et autres bassins artificiels relève des responsables de bassin (c’est-à-dire tout propriétaire ou exploitant d’une piscine ou autre bassin artificiel visé par le règlement), qui doivent offrir à leur clientèle une eau de baignade sécuritaire, salubre et stable en tout temps en respectant les normes édictées.

Pour plus d’information, consultez :

Maladies à déclaration obligatoire d’origine chimique ou physique (MADO-chimiques)

Le Règlement ministériel d'application de la Loi sur la santé publique présente la liste des maladies, infections et intoxications qui doivent être déclarées aux autorités de santé publique par les médecins ou les laboratoires. Tout comme pour certaines maladies infectieuses, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) considère que certaines maladies et intoxications causées par des agents chimiques ou physiques (MADO-chimiques) doivent faire l'objet d'une surveillance de la part des autorités de santé publique. La déclaration sert entre autres à entreprendre des actions afin d'éviter, si possible, la survenue d'autres cas ou d'éviter que la situation s'aggrave.

Consultez la liste ici

Selon les pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi sur la santé publique, le directeur de santé publique peut réaliser une investigation, souvent grâce à un questionnaire d’enquête, et émettre des recommandations (conseils nutritionnels, examen de contrôle, etc.). L’équipe de santé environnementale le soutient dans l’exécution de ce mandat.

Monoxyde de carbone

Le monoxyde de carbone (CO) représente un danger pour la santé humaine, car il est invisible, inodore et sans saveur, n’irrite ni les yeux ni l’appareil respiratoire mais peut avoir de sérieuses conséquences pour la santé.

Tout moyen de transport, système de chauffage ou appareil qui fonctionne au combustible tel l’essence, le diesel, le bois, le propane, le gaz naturel, le mazout, le naphta, le kérosène ou le charbon émet le monoxyde de carbone. Si de tels appareils ne sont pas utilisés adéquatement, par exemple dans un endroit fermé ou mal ventilé, ou s’ils ne sont pas bien entretenus, ils posent un risque d’intoxication au monoxyde de carbone. Toute génératrice, réchaud de camping, système de chauffage au bois, scie mécanique, barbecue, quatre-roues, motoneige, etc. est source de monoxyde de carbone.

L’intoxication au monoxyde de carbone se trouve sur la liste des maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire (MADO).

Pour plus d’information, consultez :

Mercure

Le mercure (Hg) est un métal lourd toxique qui se présente sous trois formes : élémentaire, inorganique et organique, cette dernière étant également connue sous le nom de méthylmercure (MeHg). Lorsque le mercure rejeté dans l'air atteint les écosystèmes aquatiques, il est transformé en MeHg par les microorganismes et s'accumule dans les tissus des organismes vivants. Le MeHg affiche une très forte affinité pour les protéines et tend à s'accumuler dans les muscles, c.-à-d., la viande, de ces animaux.

La plupart des aliments traditionnels du Nunavik présentent de faibles teneurs en mercure. C’est la viande de béluga (crue, cuite et séchée ou nikku) qui contribue le plus au mercure sanguin chez les Nunavimmiuts, en particulier dans le détroit d'Hudson, région où elle est consommée le plus fréquemment. Le foie et les reins de béluga, le foie et les reins de phoque ainsi que la truite grise (les poissons les plus âgés) montrent également des teneurs élevées.

Un prélèvement sanguin réalisé chez une personne permet de documenter son exposition au mercure ainsi qu’à d’autres contaminants. Si le mercure dépasse le seuil de déclaration d’une maladie à déclaration obligatoire (MADO) au Québec, tant le médecin qui reçoit le résultat que le laboratoire accrédité qui a analysé l’échantillon sont tenus de déclarer la MADO au directeur de santé publique. Selon les pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi sur la santé publique, le directeur de santé publique peut alors réaliser une investigation, souvent grâce à un questionnaire d’enquête, et émettre des recommandations (conseils nutritionnels, examen de contrôle, etc.). L’équipe de santé environnementale le soutient dans l’exécution de ce mandat.

Plomb

L’exposition au plomb constitue une menace à la santé humaine reconnue depuis longtemps. D’abord démontrée en relation avec le milieu de travail, cette exposition au plomb a par la suite été associée à la contamination de l’environnement et ce, de différentes façons : par l’air inhalé (plomb dans l’essence), par l’eau potable (vieux systèmes de distribution construits ou soudés au plomb), par le sol contaminé (rejets industriels), par l’ingestion de fragments de peinture contenant du plomb, par la nourriture (soudures au plomb dans les boîtes de conserve), etc.

D’abord révélée par l’Enquête Santé Québec (1994), l’exposition au plomb de la population du Nunavik a été confirmée par l’étude sur des échantillons de sang au cordon ombilical (1993-1996). Cette étude a permis de préciser davantage l’origine des plombémies élevées. De toute évidence, l’usage de grenailles de plomb constitue la principale source d’exposition au plomb pour les Nunavimmiuts, qui mangent du petit gibier, notamment les enfants. Il est donc possible de réduire l’exposition au plomb de la population du Nunavik par la réduction à la source du problème, c’est-à-dire en évitant d’utiliser des grenailles de plomb pour la chasse.

Un prélèvement sanguin réalisé chez une personne permet de documenter son exposition au plomb ainsi qu’à d’autres contaminants. Si le plomb dépasse le seuil de déclaration d’une maladie à déclaration obligatoire (MADO) au Québec, tant le médecin qui reçoit le résultat que le laboratoire accrédité qui a analysé l’échantillon sont tenus de déclarer la MADO au directeur de santé publique. Selon les pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi sur la santé publique, le directeur de santé publique peut alors réaliser une investigation, souvent grâce à un questionnaire d’enquête, et émettre des recommandations (conseils nutritionnels, examen de contrôle, etc.). L’équipe de santé environnementale le soutient dans l’exécution de ce mandat.

Pour plus d’information, consultez :

Cadmium

Le cadmium provenant de sources naturelles ou anthropogéniques peut s’accumuler dans le lichen et la végétation qui, lorsque consommé par les caribous et les orignaux, peut mener à une concentration de ce métal dans les reins et foie de ces animaux. La consommation de ces organes par les Inuits pourrait entraîner une augmentation de la concentration de cadmium sanguin. Cependant, il est généralement admis que les concentrations mesurées dans le sang chez l’humain sont attribuables en grande partie aux habitudes tabagiques.

Un prélèvement sanguin réalisé chez une personne permet de documenter son exposition au cadmium ainsi qu’à d’autres contaminants. Si le cadmium dépasse le seuil de déclaration d’une maladie à déclaration obligatoire (MADO) au Québec, tant le médecin qui reçoit le résultat que le laboratoire accrédité qui a analysé l’échantillon sont tenus de déclarer la MADO au directeur de santé publique. Selon les pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi sur la santé publique, le directeur de santé publique peut alors réaliser une investigation, souvent grâce à un questionnaire d’enquête, et émettre des recommandations. L’équipe de santé environnementale le soutient dans l’exécution de ce mandat.

Moisissures

Les moisissures sont un type de champignons qui se présentent sous différentes couleurs. Elles peuvent croître dans les maisons si elles sont en présence d’eau ou d’humidité en quantité suffisante et de matières nutritives comme le bois, le carton ou le placoplâtre. On les retrouve souvent aux endroits humides, par exemple autour de la baignoire ou des fenêtres.

Lorsqu’elles sont en petite quantité et qu’elles sont éliminées régulièrement, les moisissures ne représentent généralement pas de problème sérieux. Par contre, lorsqu’elles se développent de façon importante, les moisissures dispersent dans l’air ambiant des particules respirables qui peuvent, dans certains cas, entraîner des problèmes de santé.

Pour plus d’information, consultez le site de Santé Canada

Arénas

En avril 2015, plus de 140 personnes ont été incommodées par un gaz toxique pendant le tournoi régional de hockey bantam à l’aréna de Kangiqsualujjuaq ; 30 d’entre elles ont reçu un traitement d’oxygénothérapie alors que 7 ont dû être évacuées à Kuujjuaq pour observation médicale. Les résultats des mesures de concentration de gaz effectuées ainsi que les symptômes éprouvés par les personnes affectées semblent indiquer que le dioxyde d'azote émis par la surfaceuse (Zamboni) serait la cause probable. Une combinaison de facteurs a probablement contribué à cet événement, tels que des niveaux d'émissions de gaz de la surfaceuse plus élevés que la normale, son utilisation fréquente en raison d'un tournoi de hockey et des problèmes impliquant les procédures de ventilation et les détecteurs de gaz en place dans l’aréna.

De nombreux cas d’intoxication ont déjà été rapportés dans des arénas ailleurs dans le monde. Au Québec, entre 2000 et 2012, 15 incidents survenus dans les arénas ont été portés à l’attention de sept directions régionales de santé publique. Certaines situations mettaient en cause l’ammoniac du système de refroidissement de la glace, d'autres impliquaient le monoxyde de carbone ou le dioxyde d’azote provenant des moteurs à combustion, principalement des surfaceuses. Dans tous les cas, un certain nombre de personnes présentes dans l’aréna, généralement les utilisateurs de la glace (joueurs, patineurs), ont été incommodées. La gravité des symptômes était variable, mais quelques personnes ont dû être admises aux soins intensifs.

Dans la foulée de l’incident survenu à Kangiqsualujjuaq, la Direction de santé publique de la Régie régionale de la santé et des services sociaux Nunavik (RRSSSN) a élaboré un plan d'action visant à documenter la problématique des arénas de l’ensemble des communautés du Nunavik ainsi qu’à informer et à sensibiliser les gestionnaires de l’importance de la surveillance de la qualité de l'air intérieur et des actions à poser pour protéger la santé publique.

Cette démarche préventive vise à soutenir les municipalités dans l’application de leur responsabilité d’assurer la santé et la sécurité des personnes fréquentant les arénas.

Pour plus d’information, consultez le rapport d’incident survenu à Kangiqsualujjuaq en avril 2015

Urgences environnementales

L’équipe de santé environnementale a un rôle à jouer au niveau de la prévention et de la préparation de la réponse aux urgences qui pourraient survenir sur le territoire des communautés du Nunavik. Elle assume également une responsabilité pendant et après l’événement (application des mesures d'urgence, suivi populationnel et bilan des opérations).

Pour plus d’information, consultez :

Changements climatiques

Il existe un très vaste consensus scientifique selon lequel le climat est en train de changer. Selon Ouranos, les prédictions liées aux changements climatiques prévoient un réchauffement des températures sur l’ensemble du territoire québécois, et de façon plus marquée en hiver dans les régions nordiques, et l’occurrence de nombreux événements météorologiques extrêmes et souvent imprévisibles. Les précipitations annuelles de même que l’accumulation de neige au sol devraient augmenter dans les régions les plus nordiques du Québec. De façon générale, les conséquences des changements climatiques comme les vagues de chaleur, les inondations, la fonte du pergélisol, les glissements de terrain, l’érosion, les feux de forêt, la contamination de l'eau et de la nourriture, les maladies zoonotiques, etc. pourraient avoir des répercussions sur la santé. Par exemple, dans l’Arctique québécois, les cas de maladies transmises par des insectes ou des animaux sont susceptibles de devenir plus fréquents. Des impacts importants pourraient également être observés sur les infrastructures et les bâtiments ainsi que sur l’environnement naturel.

Pour plus d’information, consultez :

Punaises de lit

Les punaises de lit sont de petits insectes visibles à l’œil nu, bruns, ovales et sans aile et ressemblent à des pépins de pommes aplatis. Elles sont actives et visibles surtout la nuit, et on les trouve généralement le long des coutures des matelas. Ce sont des insectes piqueurs qui se nourrissent du sang des personnes pendant leur sommeil. S’il n’est pas contrôlé, cet insecte se reproduit et se propage rapidement.

Les punaises de lit ne transmettent pas de maladie. Le principal risque à la santé est lié aux piqûres, parfois présentes en grand nombre. Elles peuvent provoquer d’importantes démangeaisons et peuvent diminuer la qualité de vie en causant une perturbation du sommeil, du stress et de l’anxiété, voire de l’isolement social.

Depuis quelques années, les punaises prolifèrent au Québec, comme ailleurs dans le monde. Cette problématique est présentement en émergence au Nunavik. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la présence des punaises de lit dans un immeuble, et le logement le plus infesté n’est pas nécessairement à l’origine du problème. Les causes de la prolifération des punaises sont :

  • Les déplacements plus fréquents des personnes (déménagements, tourisme, etc.) ;
  • La réutilisation d’objets usagés (commerce et échange de meubles et de vêtements d’occasion) ;
  • Le manque de connaissances sur les punaises de lit qui a entraîné l’emploi de moyens d’extermination inefficaces.

La peur d’être désigné comme responsable d’une infestation de punaises de lit peut décourager certaines personnes à signaler la présence de ces insectes dans leur logement, ce qui a pour effet d’aggraver le problème. Il est important de savoir que les punaises de lit ne font pas de discrimination et peuvent élire domicile n'importe où : riches, pauvres, blancs ou Inuits peuvent être infestés. Il ne faut ni accuser personne ni avoir honte, car tout le monde est à risque. Ce qui est important c’est d’agir le plus tôt possible.

Se débarrasser des punaises de lit fait appel à des solutions complexes et à des efforts intensifiés de la part de la communauté et des individus. L’utilisation inappropriée d’insecticides pour se débarrasser des punaises de lit peut également représenter un risque à la santé.

Le locataire et le propriétaire ont tous les deux des responsabilités. Il est important de suivre les instructions qui sont décrites dans ces dépliants. En outre, les locataires sont responsables d’avertir leur propriétaire lorsqu’ils décèlent des insectes nuisibles dans leur logement.

Pour plus d’information, consultez :

Contactez-nous :

environmental.health.rr17@ssss.gouv.qc.ca