Secteur minier

La Direction de santé publique peut être appelée à participer au processus d'évaluation des impacts sur l'environnement et le milieu social dans le cadre de projets, dont ceux relatifs au développement minier, sur le territoire de sa région. Elle s’assure alors que la santé de la population est prise en considération dans cette évaluation et peut intervenir notamment en formulant des recommandations.

Les mines existantes au Nunavik
Les mines sous forme de projet avancé au Nunavik
Projet de réhabilitation des sites d’exploration minière abandonnés au Nunavik

Les mines existantes au Nunavik

Mine Raglan

Mise en production en décembre 1997, la mine Raglan est située à proximité du Cratère du Nouveau-Québec (Parc national des Pingualuit) et des communautés de Salluit et de Kangiqsujuaq. La propriété s’étend sur près de 70 kilomètres, d’est en ouest, et se compose d’une série de gisements à forte teneur principalement en nickel et en cuivre.

Pour plus d’information, consultez le site Web de la mine Raglan, Glencore Mine Raglan

Mine Nunavik Nickel

La mine Nunavik Nickel, localisée à environ 20 km à l’ouest de la mine Raglan, a été mise en opération en 2014 par la compagnie Canadian Royalties Inc.

Pour plus d’information, consultez le site Web de Canadian Royalties Inc.

Mines Goodwood et Sunny 1

Tata Steel Minerals Canada Ltd. exploite des gisements ferrifères situés au Nunavik à environ une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Schefferville. Ces sites sont constitués de deux fosses à ciel ouvert (Goodwood, Sunny 1). Seules les activités d’extraction et de transport du minerai et des stériles sont effectuées à ces sites, le minerai étant traité au Labrador.

Pour plus d’information, consultez le site Web de Tata Steel Minerals Canada Ltd.

Les mines sous forme de projet avancé au Nunavik

Projet d’agrandissement de la mine Raglan, phases II et III

Glencore Corporation Canada, qui exploite la mine Raglan dans le secteur de Katinniq, souhaite développer de nouvelles mines souterraines et prolonger sa production de concentré de nickel au-delà de 2019, sur une période de 20 ans.

Pour plus d’information, consultez le site Web de la Commission de la qualité de l’environnement Kativik (CQEK).

Projet de mine de terres rares au Lac Strange

Le projet de mine de la Zone-B du Lac Strange proposé par la compagnie Quest Rare Minerals Ltd. vise l’exploitation de terres rares. Le site à l'étude est situé près de la frontière avec le Labrador, à plus de 300 km au sud de Kuujjuaq et de Kangiqsualujjuaq.

La Direction de santé publique a élaboré des recommandations relatives aux enjeux de santé et de services sociaux qu’elle a soumises à la Commission de la qualité de l’environnement Kativik (CQEK) en juillet 2015 pour la préparation de la directive du projet de mine. Ces recommandations visent une meilleure prise en considération des enjeux de santé et de bien-être des Nunavimmiuts associés à ce projet.

Pour plus d’information, consultez les Recommandations relatives aux enjeux de santé et de services sociaux pour la préparation de la directive du projet de mine de terres rares de la Zone-B du Lac Strange au Nunavik.

Pour plus d’information, consultez le site Web de la CQEK.

Projet de mine de fer de Hopes Advance

Oceanic Iron Ore est une entreprise dont les activités sont principalement axées sur le développement des propriétés de fer de la baie d'Ungava. Elle possède des gisements qui se trouvent à environ 10 km d’Aupaluk, une communauté de moins de 200 personnes.

Pour plus d’information, consultez le site Web de Hopes Advance Projet, Oceanic Iron Ore.

Uranium

Le mémoire intitulé « Pour un Nunavik qui a bonne mine : les enjeux de santé publique de la filière uranifère en milieu nordique » a été déposé auprès du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui a tenu des audiences génériques sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur le territoire québécois en 2014. Ce mémoire, rédigé par un groupe de travail de la RRSSSN, s’attarde aux impacts qui pourraient toucher les Nunavimmiuts, et ce, dans une perspective de santé publique. Plus particulièrement, il dresse une liste de préoccupations et de recommandations associées aux impacts économiques, aux effets sur la santé physique et psychosociale de la population, aux conséquences sur les pratiques de chasse, de pêche et de cueillette, aux enjeux de protection des travailleurs, aux impacts sur l’organisation des services de santé et au concept d’acceptabilité sociale.

Consultez le mémoire déposé par la Direction de santé publique du Nunavik au Bureau d’audience publiques sur l’environnement (BAPE) et au Comité consultatif de l’environnement Kativik (CCEK) en décembre 2014.

Pour obtenir le rapport intégral du BAPE sur les enjeux de la filière uranifère, consultez le site Web.

Projet de réhabilitation des sites d’exploration minière abandonnés au Nunavik

En 2001-2002, une validation a été effectuée sur un échantillon potentiel de 193 sites d’exploration minière abandonnés situés au Nunavik. De ce nombre, 90 sites ont été confirmés comme étant des sites d’exploration minière abandonnés. Dix-huit de ces 90 sites ont été classés comme nécessitant des travaux de nettoyage de grande envergure, 27 des travaux de moyenne envergure et 45 des travaux de faible envergure.

En 2007, l’industrie minière a convenu de créer le Fonds Restor-Action Nunavik (FRAN), afin de réhabiliter les sites d’exploration minière abandonnés depuis plusieurs décennies au Nunavik. En octobre 2007, l’Administration régionale Kativik (ARK), la Société Makivik, le ministère des Ressources naturelles (MRN) et le FRAN ont signé une entente de contribution qui a permis d’entreprendre le nettoyage de tous les sites nécessitant des travaux de grande envergure grâce à l’expertise acquise lors de projets pilotes.